bio et écologie
Qu'est-ce qu'un comportement écologique? C'est un comportement responsable, altruiste, on cesse de penser à soi pour penser aux générations futures. La responsabilité passe par le respect, de soi, des autres, d'un monde dont on veut la maîtrise, mais dont on n'est que le dépositaire: pour un chrétien, l'homme est comme le gérant du monde, pour le bouddhiste, toute vie animale représente le fruit des actes passés, mais à ce titre tout homme peut être un jour un vers et le lendemain un dieu...
Cette attitude passe donc par le contrôle de soi, par le sacrifice afin de donner un sursis à ce monde dont le devenir ne semble tendre qu'à l'extinction; on peut donner un sens mystique à nos actions si l'on veut, mais plus simplement on peut se rendre compte que cesser de consommer trop de poisson permet de sursoir à l'extinction des ressources halieutiques qui se renouvellent trop lentement, en cessant de se goinfrer de viande au delà de nos besoins, on évite la surconsommation de céréales: car combien de personnes pourraient être nourries par les céréales utilisées en quantité astronomique dans les élevages industriels? Sans parler des problèmes de pollution qu'ils engendrent...
De même l'attitude de respect passe par le fait d'éviter toute souffrance inutile: je ne puis croire que celui qui est indifférent aux bestioles sacrifiées sur l'autel de la mode, cette chose inutile n'ayant d'aute fonction que de marquer les inégalités sociales, cultive en elle toutes les vertus de la compassion, charité chrétienne ou mahakaruna bouddhiste, cultiver l'attention à la souffrance, c'est le moyen de mieux préparer sa sensibilité à l'attention à ce joyau qu'est l'homme: nous n'avons rien à perdre à calmer nos pulsions sadiques, afin qu'aucun homme n'ait un jour à pâtir de ce que nous avons pris l'habitude de faire aux bêtes.
Tout tient dans l'adage grec: RIEN DE TROP, et dans la base de l'authentique stoïcisme VIS CONFORMEMENT A LA NATURE.
Mais l'écologie est devenue une mode, une mode tendant à culpabiliser les classes les plus pauvres, afin de maintenir intacte la bonne conscience de quelques citadins, et quelques industries en profitent; si la majorité des agriculteurs bio sont des gens de bonne foi, attaché à un certain art de vivre, des industries se servent des labels bio et écologique pour poursuivre le massacre: les gens bien informés ont tous en tête l'exemple de l'huile de palme préconisée pour des carburants dits "écologique": en son nom on a défrichés des forêts entères en Indonésie, condamnant des cultures vivrières, détruisant des espèces menacées comme les gibbons ou l'orang outan!
De même au moment ou la roténone, insecticide bio va être interdit au profit du pyrèthre, nettement moins nocif, d'autres problèmes surgissent. Sentant la mâne des industriels peu scrupuleux incitent les populations proche du parc des Virunga contenant quelques espèces menacées, dont certaines variétés de gorille, à diminuer la surface de celui-ci pour favoriser la culture du pyrèthre de Dalmatie avec la béndiction du fond européen pour le développement. Evidemment cette culture se fait au détriment de la faune et des cultures vivrières. Le pyrèthre pousse pourtant très bien chez nous,( puisque le pyrèthre de Dalmatie a été introduit pas les colons) sans qu'on ait à encore plus démolir l'Afrique; encore une culture destinée à la seule exportation, encore un appauvrissement, et un désastre écologique en vue... Ici le bio est un alibi pour encore continuer à nous goinfrer, et à enrichir certains: il s'agit d'un combat contre la malbouffe, pas d'un combat écologique au sens où je l'entends: j'aimerais et c'est ma petite contribution, qu'apparaîsse un authentique label écologique, garantissant que les produits utilisés n'ont pas nécessité des transports inutiles, qu'aucun homme ou aucun animal n'a réellement souffert de ce que je consomme: est-ce possible?
C'est l'article suivant qui a attiré mon attention sur ces problèmes
http://le-terrier-de-meghann.over-blog.com/article-30173071.html
J'ai revisité quelques uns des éléments présents dans cet article quelques jours plus tard; Comme j'ai pour principe de ne pas retoucher ce que j'ai écrit, je vous reporte àmon article:
Pesticides écologiques: gare aux conséquences environnementales du bio...
Cette attitude passe donc par le contrôle de soi, par le sacrifice afin de donner un sursis à ce monde dont le devenir ne semble tendre qu'à l'extinction; on peut donner un sens mystique à nos actions si l'on veut, mais plus simplement on peut se rendre compte que cesser de consommer trop de poisson permet de sursoir à l'extinction des ressources halieutiques qui se renouvellent trop lentement, en cessant de se goinfrer de viande au delà de nos besoins, on évite la surconsommation de céréales: car combien de personnes pourraient être nourries par les céréales utilisées en quantité astronomique dans les élevages industriels? Sans parler des problèmes de pollution qu'ils engendrent...De même l'attitude de respect passe par le fait d'éviter toute souffrance inutile: je ne puis croire que celui qui est indifférent aux bestioles sacrifiées sur l'autel de la mode, cette chose inutile n'ayant d'aute fonction que de marquer les inégalités sociales, cultive en elle toutes les vertus de la compassion, charité chrétienne ou mahakaruna bouddhiste, cultiver l'attention à la souffrance, c'est le moyen de mieux préparer sa sensibilité à l'attention à ce joyau qu'est l'homme: nous n'avons rien à perdre à calmer nos pulsions sadiques, afin qu'aucun homme n'ait un jour à pâtir de ce que nous avons pris l'habitude de faire aux bêtes.
Tout tient dans l'adage grec: RIEN DE TROP, et dans la base de l'authentique stoïcisme VIS CONFORMEMENT A LA NATURE.
Mais l'écologie est devenue une mode, une mode tendant à culpabiliser les classes les plus pauvres, afin de maintenir intacte la bonne conscience de quelques citadins, et quelques industries en profitent; si la majorité des agriculteurs bio sont des gens de bonne foi, attaché à un certain art de vivre, des industries se servent des labels bio et écologique pour poursuivre le massacre: les gens bien informés ont tous en tête l'exemple de l'huile de palme préconisée pour des carburants dits "écologique": en son nom on a défrichés des forêts entères en Indonésie, condamnant des cultures vivrières, détruisant des espèces menacées comme les gibbons ou l'orang outan!
De même au moment ou la roténone, insecticide bio va être interdit au profit du pyrèthre, nettement moins nocif, d'autres problèmes surgissent. Sentant la mâne des industriels peu scrupuleux incitent les populations proche du parc des Virunga contenant quelques espèces menacées, dont certaines variétés de gorille, à diminuer la surface de celui-ci pour favoriser la culture du pyrèthre de Dalmatie avec la béndiction du fond européen pour le développement. Evidemment cette culture se fait au détriment de la faune et des cultures vivrières. Le pyrèthre pousse pourtant très bien chez nous,( puisque le pyrèthre de Dalmatie a été introduit pas les colons) sans qu'on ait à encore plus démolir l'Afrique; encore une culture destinée à la seule exportation, encore un appauvrissement, et un désastre écologique en vue... Ici le bio est un alibi pour encore continuer à nous goinfrer, et à enrichir certains: il s'agit d'un combat contre la malbouffe, pas d'un combat écologique au sens où je l'entends: j'aimerais et c'est ma petite contribution, qu'apparaîsse un authentique label écologique, garantissant que les produits utilisés n'ont pas nécessité des transports inutiles, qu'aucun homme ou aucun animal n'a réellement souffert de ce que je consomme: est-ce possible?
C'est l'article suivant qui a attiré mon attention sur ces problèmes
http://le-terrier-de-meghann.over-blog.com/article-30173071.html
J'ai revisité quelques uns des éléments présents dans cet article quelques jours plus tard; Comme j'ai pour principe de ne pas retoucher ce que j'ai écrit, je vous reporte àmon article:
Pesticides écologiques: gare aux conséquences environnementales du bio...